Elina Vorger, l'éveil de l'âme et du cœur :

Aujourd’hui j’aimerais vous parler d’Elina, cette femme lumineuse que j’ai rencontrée il y a 2 ans lorsque j’habitais en Savoie.
Un doux parfum de magie flotte autour d’elle et en elle. Même les plus terre à terre la ressentiront…
Elle a ce “petit” truc pour retirer délicatement le voile qui nous brouille la vision. Pour nous bousculer avec douceur. Pour nous aider à retrouver ce petit air de confiance que nous avons perdu, avec le temps… C’est une éveilleuse d’âme, une poétesse, une guérisseuse mais aussi une enseignante de la vie, un canal d’amour…
Pour finir, je dirais que je la vois comme un papillon. Comme lui, elle à connu un début de vie routinier. S’en est suivi des tempêtes et du repos forcé mais nécessaire dans son cocon, comme une longue médiation. Puis le processus de transformation intérieur est arrivé, pour faire place à l’éveil et enfin l’envol, libre de toutes entraves…De petite chenille, elle a éclos en magnifique papillon, pour atteindre sa liberté et nous la transmettre…
☼ Elina, en quelques mots ☼
“Je m’appelle Elina Vorger, je vis sur les hauteurs du lac du Bourget. Je suis auteure de livres de développement personnel et de romans spirituels. J’ai créé le centre EVE de médecines douces à Aix les bains où je dirige une équipe de thérapeutes et de formateurs. Nous pratiquons et enseignons la thérapie, les soins énergétiques et l’hypnose. Mon but est d’apprendre aux gens à mieux se connaître, se guérir et à développer les merveilleux potentiels qui sommeillent en eux.”
☼ Qu’est ce qui t’a emmené à devenir auteure thérapeute ?
J’avais une vie très différente avant. J’ai fait de grandes études (prépa HEC puis école de commerce) puis je suis devenue responsable marketing dans de grands groupes.
À 25 ans je me regarde dans le miroir et je réalise que je ne me connais pas.
Qui suis-je ? Il me semble n’être constituée que d’étiquettes qui ne me caractérisent pas… Je veux savoir qui est sous le masque, et je quitte tout pour partir chercher qui je suis au bout du monde. En plein milieu du désert australien je vis un éveil spirituel, je comprends que je veux aider les gens à guérir leurs blessures passées pour vivre leur vie rêvée.
Je rentre alors en France, me forme aux médecines douces et deviens thérapeute. Rapidement les soins marchent bien, je sens que je peux faire plus. Je me mets à écrire des livres pour aider plus de monde puis je crée le centre EVE qui devient école de formation en plus d’être centre de soins.
☼ Que proposes-tu comme services ?
Le centre EVE propose des consultations individuelles (en thérapie, soins énergétiques, hypnose, aromathérapie, acupuncture…) pour tous et pour tous types de problématiques (de la simple envie de se sentir mieux au traitement des phobies et des grosses pathologies, en passant par l’arrêt de la cigarette ou la perte de poids).
Nous animons également des formations (des modules découverte de deux jours à la formation à l’année pour devenir praticien et lancer sereinement son activité).
Les thérapeutes du centre étant également auteurs, nous proposons de nombreux livres traitant de la quête de soi, des médecines douces, de la guérison intérieure et du déploiement de nos capacités (sous forme de guides, essais, cahiers et romans.)
☼ À quoi ressemble ton cabinet ?
Si j’en crois mes clients, c’est un véritable havre de paix.
Je l’ai voulu grand, épuré, haut de gamme dans son ameublement mais également inspiré dans sa décoration avec de grands mandalas dorés, des bouddhas de pierre et des orchidées colorées.
Il ressemble à un temple coupé de la frénésie du monde, un espace un peu magique où soignant et soigné, enseignant et enseigné peuvent partager, guérir, éclore… J’aime voir ce centre comme un nid douillet où les miracles peuvent avoir lieu, un sas de confiance où l’on peut se livrer en toute sécurité, être soi-même avant d’ouvrir ses ailes magnifiques au monde…

☼ Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite se sentir mieux dans sa vie ?
J’ai envie de dire que le bonheur ne suit qu’une seule chose : être soi.
Il est si difficile dans la vie (et surtout dans le contexte actuel) d’oser ses différences, ses fragilités, sa beauté intrinsèque. Parce que l’extérieur juge, nous finissons par nous juger intérieurement.
Le plus grand accomplissement d’une vie, je crois, est d’arriver à tomber les masques qui nous éloignent de notre vraie nature. Chaque masque équivaut à une plaie, une souffrance, que nous tentons de cacher au monde pour nous protéger de sa toxicité.
La véritable libération consiste à ne plus porter d’intérêt à ce que pense cet extérieur toxique, et ne suivre que notre propre boussole, notre seule lumière intérieure. Lorsque nous parvenons à ce niveau de liberté, plus même besoin de porter de masque… Nous osons notre visage originel au monde.
☼ Comment nous sommes nous rencontrés ?
Un jour une jolie fée m’a contactée pour exposer ses tableaux au centre EVE.
J’ai été instantanément touchée par la pureté, la profondeur et la maturité de ses œuvres. Elles me semblaient directement dictées par les plus hautes sphères.
Amoun, tu as ce don rare d’être le canal direct de l’absolu. Ce que tu dessines, ce sont les images exactes que j’entrevois dans mes méditations… Le miroir entre nous était troublant, et en plus de devenir une simple exposante au centre, tu es devenue une âme-ie proche, une petite sœur spirituelle.
Aujourd’hui tu as beau avoir déménagé à l’autre bout de la France, tu es toujours avec nous. A travers les œuvres magiques que nous t’avons achetées et qui illuminent désormais notre centre, et surtout dans notre cœur.

Mélanie Colleaux, Amoun et Elina Vorger.
☼ Quel est ton projet de rêve (artistique ou personnel) ?
Mon ambition est d’apporter la spiritualité et la connaissance de soi au grand public, un public pas forcément encore « éveillé ». En d’autres termes, j’aimerais démocratiser l’accès aux ressources insoupçonnées qui veillent en chacun de nous.
Pour cela j’ai écrit un premier roman initiatique (en passe d’être édité) et un second dans la même veine. Le but est d’amener des thèmes comme la quête de soi, le développement personnel, la mort, la résilience et même la réincarnation dans les rayons des librairies, accessibles à tous.
Pour moi, l’ésotérisme ne doit plus être réservé à une frange « initiée » de la population mais se doit de devenir « exotérique », c’est-à-dire accessible à tout à chacun.
Je suis le Robin des bois de la spiritualité : je veux offrir les trésors cachés au plus grand nombre.

☼ Qu’aimes-tu faire pendant ton temps libre ?
Tout ce qui me relie à ce monde intérieur salvateur : méditation, longues marches dans la nature, soins énergétiques, lecture… J’aime aussi passer du temps avec mon mari et mon merveilleux petit garçon qui est le soleil de ma vie.
J’ai fait une expérience de mort imminente il y a un an avec le covid, et depuis, ma perception de l’existence s’est trouvée radicalement bouleversée. Je sais désormais l’incroyable chance d’être en vie, je profite de chaque instant seule ou avec les êtres aimés. L’existence est un cadeau inestimable… Je suis heureuse d’avoir failli la perdre pour le comprendre véritablement !
☼ Qu’est-ce qui te heureuse ?
Cela va paraître étrange à beaucoup (mais pas à toi ma chère Amoun), mais ce qui m’apporte le plus de joie et de gratitude, est lorsque je me « perd » pour devenir l’univers.
Dans mes méditations ou mes marches contemplatives, il me semble parfois perdre la personne que je suis pour me dissoudre dans tout ce qui est : je suis l’aigle qui plane au-dessus de moi, les montagnes qui se dessinent dans le lointain, les fougères qui dansent avec le vent… Ce sont des instants divins de pleine conscience, où l’ego se dissout et où l’on se sent une toute petite partie de tout ce qui vit… On se sent devenir la vie. C’est un sentiment presque jouissif, comme si l’on faisait l’amour avec le monde. Je crois que c’est une forme d’extase mystique. Bref, voilà ce qui me rend heureuse : quand je deviens ce Tout.
☼ Peux-tu nous raconter un des plus beaux moments de ta vie ?
Le plus beau moment de ma vie est également le plus douloureux.
Lorsque j’ai cessé de respirer et que j’ai été éjectée de mon propre corps durant de le covid (c’est l’expérience de mort imminente dont je parlais précédemment), je me suis retrouvée dans une lumière absolument fabuleuse. Une lumière douce mais puissante qui dansait tout autour de moi et en moi. Cette lumière était un Etre, une Conscience Ultime qui m’accueillait, m’enlaçait, m’aimait…
Je savais que je mourrais, mais cela n’avait plus aucune espèce d’importance : je flottais dans les bras de cette entité bénie (Dieu, la source, la lumière primordiale, à chacun de la nommer selon ses croyances). J’étais bien, complète. Enfin chez moi.
C’est ironique finalement, que le plus beau moment de ma vie ait été celui de ma mort…
Cet instant m’a transformé.
Je ne verrai plus jamais la vie de la même façon désormais.
☼ Aurais-tu une citation, une phrase, une parole de chanson, que tu aimes particulièrement et qui résonne en toi ?
Une phrase de « Anthem », une chanson de Leonard Cohen :
“There’s a crack in everything, that’s how the light gets in.”
“Il y a une fissure en chaque chose, c’est ainsi que peut entrer la lumière.”
Cette phrase résume bien mon expérience de mort ainsi que chaque passage douloureux de ma vie.
Il faut savoir passer par le noir pour trouver sa propre lumière, il faut savoir accepter la souffrance pour comprendre le sens de la vie. Ce sont nos échecs, nos plaies, nos errances qui portent en eux le plus grand potentiel de transformation intérieure.
J’ai envie de dire pour finir : « Aimez vos blessures… Elles vous mènent à vous-même. »
Pour suivre l’actualité d’Elina et de son centre EVE :
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Site web centre EVE
Présentation de la formation thérapeute EVE
Interview menée et écrite par Amoun – Artiste peintre et illustrations en Bretagne.